S'agissant de votre première question, il faudrait probablement interroger le chef d'établissement de l'armée de terre ou le responsable du lycée de Saint-Cyr. Cela étant, je me souviens de la période à laquelle vous venez de faire référence. L'armée de terre et le ministre de la défense de l'époque, M. Jean-Yves Le Drian, avaient pris des mesures assez énergiques, avec le lancement d'enquêtes destinées à sanctionner, le cas échéant, les fautes ayant été commises.
Un dispositif d'alerte avait également été mis en place : il reste d'ailleurs possible, en cas de problème, de contacter la cellule Thémis. Cette dernière, qui fonctionne assez bien, a su trouver toute sa place et interagit de manière satisfaisante avec le commandement. À l'époque évoquée, mes équipes comprenaient notamment des femmes, lesquelles regrettaient la trop grande médiatisation de certaines situations. Quoi qu'il en soit, j'ose espérer que la situation du lycée Saint-Cyr, que je ne connais pas, s'est normalisée.
La proportion de femmes parmi les stagiaires de l'école de guerre s'établit cette année à 13,5 %, en progression depuis une dizaine d'années. Il est vrai que la promotion des femmes à des postes de commandement au sein des armées relève d'une question difficile. En effet, les armées, contrairement aux entreprises, ne procèdent pas à des recrutements « latéraux ». Or le nombre de femmes qui intègrent, par exemple, les grandes écoles militaires est assez limité.
Cette année enfin, le CHEM, qui prépare les futurs dirigeants des armées, accueille trois femmes.