Mon général, permettez-moi, au préalable, de vous remercier pour votre présence et vos propos introductifs, mais également pour votre présence, à 9 heures ce matin, dans le cadre de la mission d'information dédiée aux crises de demain.
Le spectre de la guerre à haute intensité refait surface sur le continent européen, tandis que la conflictualité s'étend sur tous les terrains traditionnels, y compris dans le domaine immatériel, avec la cybersécurité, l'information et le droit.
Face à ces risques amplifiés par notre interdépendance, notre société est poussée à réévaluer sa capacité de résilience. Le rapport relatif à la résilience nationale met en lumière les atouts de la France : dynamisme de la société civile, tradition de l'indépendance et de souveraineté, autonomie agricole et puissance diplomatique et militaire. Il révèle également nos vulnérabilités sociales, politiques, militaires, économiques et financières.
En réponse, l'adoption de la stratégie nationale de résilience en avril 2022 vise à préparer notre nation, ses entreprises et ses citoyens. Elle redéfinit la résilience, en matière de capacité de résistance et rétablissement face à l'adversité.
Trois objectifs ont été édictés : préparer l'État, développer ses capacités humaines et matérielles et adapter la communication publique. Comment l'IHEDN se saisit-il des enjeux relatifs au renforcement du lien nation-armée, à la sensibilisation des citoyens aux enjeux de défense et à la préparation de la nation dans son ensemble, via ses dirigeants, aux crises de demain ?