Comme on m'a fait sortir par la porte – mes amendements ayant été rejetés –, j'entre par la fenêtre ! J'en profite pour vous expliquer la raison pour laquelle les critères s'appliquant au superéthanol E85 pourraient être revus. Le problème tient simplement à la mesure des THC : les molécules d'éthanol sont prises en compte alors que tel ne devrait pas être le cas.
Pour une voiture dont la puissance est inférieure ou égale à sept chevaux, les THC s'élèvent à 116 milligrammes par kilomètre en utilisant de l'essence classique, tandis qu'en roulant avec de l'E85, elles passent à 173 milligrammes par kilomètre – dans les deux cas, elles sont inférieures à la limite de 200 milligrammes par kilomètre, fixée par la norme Euro 3. Mais après déduction des molécules d'éthanol comptées à tort dans les THC, les émissions réelles sont de 43 milligrammes par kilomètre en roulant avec de l'E85. C'est un gain non négligeable par rapport à une voiture qui roule au sans-plomb 95.