On peut dire « neige de culture » si vous le souhaitez, mais le problème restera strictement identique, et ce choix sémantique n'y change rien. Lisez le rapport thématique de la Cour des comptes du 6 février 2024, vous verrez que la production de cette neige ne constitue pas une solution, d'autant que son impact sur les ressources hydriques apparaît sous-estimé dans de nombreux territoires.
Les projets de transition et de diversification mis en ?uvre dans les stations sont insuffisants et se fondent encore sur des projections impliquant de lourds investissements ainsi qu'une forte fréquentation de la montagne dans le futur, laquelle n'est pas du tout garantie à ce stade. Il y a un manque de clairvoyance sur ce qui va se passer à court terme.
L'État n'accompagne pas suffisamment la planification écologique dans le secteur touristique de la montagne et les régions rechignent à orienter leurs investissements touristiques en prenant en considération la réalité écologique de ces territoires. En Auvergne-Rhône-Alpes, nous sommes bien placés pour savoir que le chemin emprunté n'est pas du tout le bon.
Le temps manque pour terminer mon intervention. Je vous remercie pour ce texte. Le groupe Écologiste votera en faveur de cette proposition de loi.