Intervention de Pierre Dharréville

Réunion du mercredi 6 mars 2024 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Notre jeunesse est malmenée. Notre société doit collectivement mieux la protéger, la choyer, la chérir et lui permettre de se projeter dans l'avenir. Il est urgent de relever ce défi. La présente proposition de loi aidera certains jeunes majeurs, mais elle ne résoudra pas le problème.

S'agissant des demandes de rapport, je pense, et le bureau de la commission avec moi, qu'il faut augmenter notre capacité à produire des rapports d'information, à mener à bien notre mission de contrôle et à effectuer notre travail. Nous devrions être en mesure de faire plus. Mais les membres de la commission ne sont pas responsables de cette situation.

Parfois, des données nous manquent – M. le rapporteur l'a rappelé en présentant le texte. Or les administrations sont à la disposition du Parlement pour lui en fournir. Nous avons besoin d'elles pour mener nos investigations. Tel est le sens de certaines demandes de rapport.

Au demeurant, il arrive que le Gouvernement ne remette pas un rapport exigé par le Parlement, ou qu'il le réécrive, selon sa convenance. Ainsi, nourrir des doutes sur la politique menée par le Gouvernement n'empêche pas de demander des rapports à des institutions indépendantes telles que la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques, dont les données et les études nous sont utiles.

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