Nous avons peut-être la mémoire courte, mais les files d'étudiants en situation de précarité devant les banques alimentaires ne diminuent pas. Notre rôle, en tant qu'opposition, est de soulever la question. Nous ne disons pas que rien n'a été fait.
Nous soutenons l'amendement, qui tire les conséquences de ce qui a été dit au cours des auditions. Nous savons qu'il y a un besoin, mais nous avons du mal à évaluer le nombre de jeunes concernés. La moindre des choses serait d'obtenir des chiffres, ne serait-ce que pour identifier les moyens nécessaires. Si nous ne pouvons pas prendre la mesure du public concerné par la proposition de loi, nous ne pourrons pas évaluer les moyens supplémentaires qu'il faut allouer aux services concernés pour leur permettre de travailler correctement.