Madame Laernoes, ce n'est pas 25 % comme vous l'avez dit, mais 35 % des travaux d'expertise de l'IRSN qui sont effectués au profit de l'ASN. Je ne peux pas croire que, pour vous, les chercheurs de l'IRSN, qui représentent plus de 40 % des activités de l'institut, ne travaillent pas au service de l'expertise, qui elle-même vient nourrir la décision. C'est la raison pour laquelle j'ai indiqué que 80 à 90 % des activités actuelles de l'IRSN profitent à l'ASN.
Aujourd'hui, les deux institutions ont deux directions des ressources humaines, deux organisations de fonction support, deux cellules de crise, deux structures qui échangent avec la société civile, et deux autres dédiées à la coopération internationale ou aux négociations dans les instances internationales. Demain, il n'y en aura plus qu'une. L'organisation rassemblée pourra ainsi se concentrer sur ses tâches essentielles : la recherche, l'expertise et la décision au service de la sûreté française.