Suite à la promulgation de la loi sur les services express régionaux métropolitains qui vont à la fois permettre le déploiement de mobilités autour des métropoles et également de désenclaver les territoires ruraux situés dans un périmètre d'environ quatre-vingts kilomètres autour des métropoles, je souhaite vous alerter sur le fait que les comités de pilotage qui ont été mis en place dans les régions en vue de la labellisation des projets n'ont intégré pour le moment que les communes les plus proches des métropoles, excluant ainsi les communes les plus enclavées, pourtant situées dans ce fameux rayon de quatre-vingts kilomètres.
C'est notamment le cas de la ville de Gien, avec ses 13 000 habitants, située à soixante kilomètres de la métropole d'Orléans, et qui ne dispose aujourd'hui d'aucune alternative à la voiture pour la rejoindre.
Quelle est selon vous la distance maximale de déploiement des SERM ? Compte tenu du bénéfice réalisé par la SNCF en 2023, quelle somme avez-vous prévu d'investir pour la réalisation de ces projets ? Quel rôle jouera la SNCF dans la prise de décision ?
Par ailleurs, avez-vous clairement défini les rôles respectifs de la SNCF et de la Société des grands projets (SGP) ? Avez-vous des inquiétudes particulières à ce sujet ?
Enfin, pensez-vous que les coupes budgétaires de 2 milliards d'euros dans la mission « Écologie, développement et mobilité durables » puissent retarder le déploiement de ces SERM ?