Monsieur le président de la SNCF, merci d'avoir confirmé votre volonté de vous engager en faveur du contournement de la métropole de Lyon en matière de fret ferroviaire.
Ma question porte sur l'éboulement de plus de 10 000 mètres cubes de roches dans la vallée de la Maurienne le 27 août dernier, qui a entraîné la fermeture de la ligne alors que celle-ci reçoit 26 trains par jour, dont 19 pour le fret, et qu'elle pourrait recevoir 130 trains par jour. Elle est toujours en travaux depuis.
En fin d'année 2018 déjà, deux éboulements avaient eu lieu et entraîné la réalisation de travaux durant l'année 2019 pour un montant de 5 millions d'euros, dont 1,5 million d'euros d'engagements pour la SNCF. Le cabinet de conseil mandaté par le maître d'ouvrage estimait en 2019 qu'il n'y avait pas de risque d'éboulement massif dans les années qui viennent. Pourtant, 15 000 mètres cubes de roches n'ont pas été purgés et n'ont pas fait l'objet de travaux. Pourtant, des capteurs de mesure des mouvements des roches de la maison technique de la Maurienne ont bien démontré qu'un risque d'effondrement était prévisible.
Pourquoi la SNCF n'a-t-elle pas plaidé en faveur de la réalisation intégrale des travaux, alors que nous savons que ces travaux sont nécessaires depuis le premier rapport du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) en 1975 ?