Je voudrais remercier les membres du bureau de la commission des finances et en particulier son président d'avoir accepté cette audition que j'ai réclamée après l'incident du 19 janvier : huit heures de retard, 700 personnes sinistrées secourues par le Croix-Rouge et des images qui ont choqué à juste titre.
Le Président de la République a bien compris l'importance du sujet puisqu'il a mandaté tout un aréopage d'élus et de responsables de la SNCF à Clermont-Ferrand le 23 février. Ce 23 février, vous avez annoncé, Monsieur Farandou, un plan d'actions. Nous, les élus et les associations, voulons le suivre. Pour cela, nous voulons la transparence des chiffres.
Pour connaître la réalité de la non-fiabilité du train Paris-Clermont-Ferrand, il faut certes un indicateur des retards mais aussi des trains supprimés et des trains déprogrammés. De plus, nous voulons aussi des précisions sur les retards et sur leur durée. Vous le faites pour les TGV, mais pour les Intercités, rien. Prenez-vous l'engagement de nous transmettre ces chiffres régulièrement, ainsi qu'aux associations d'usagers et à l'association Objectif Capitales ?
Vous avez évoqué le plan de 100 milliards d'euros dont un tiers irait à la régénération, et c'est sur ce tiers que la SNCF peut intervenir en termes de financement. Pouvez-vous nous indiquer si la ligne Clermont-Ferrand-Paris est vraiment concernée par ce tiers ?
Nous nous sommes par ailleurs interrogés sur les douze rames Oxygène qui ne seraient selon certains pas suffisantes. À Clermont-Ferrand, le ministre Christophe Béchu a assuré qu'il commanderait une étude pour vérifier ce point. Je suppose que ce sont vos services qui en seront chargés. Avez-vous été saisi sur ce point depuis la réunion à Clermont-Ferrand ?