À l'occasion de la semaine européenne de prévention et d'information sur l'endométriose, permettez-moi de vous parler des femmes qui souffrent quotidiennement. Aujourd'hui, elles sont plus de 190 millions de femmes dans le monde ; et pas moins de 1,5 million de femmes en France sont atteintes d'endométriose et souffrent de douleurs incapacitantes. Elle est la première cause d'infertilité chez les femmes. Pourtant, l'endométriose met parfois près de sept ans à être diagnostiquée, prise en charge et reconnue. Ce délai, beaucoup trop long, impose aux patientes un parcours de soins difficile, coûteux et peu adapté à leurs situations.
Je connais votre engagement sur ce sujet et je salue la prise de conscience collective sous l'impulsion du Président de la République dès 2022, avec notamment la stratégie nationale de lutte contre l'endométriose.
Néanmoins, les femmes qui continuent à rencontrer des difficultés dans l'accès aux soins et à la reconnaissance demeurent trop nombreuses. Au lendemain d'une journée historique qui a vu notre pays envoyer un message fort aux femmes du monde entier, nous devons poursuivre notre rôle de pionnier en nous mobilisant avec les associations et les médecins impliqués dans la prise en charge des victimes de l'endométriose. Quelles sont les pistes du Gouvernement pour approfondir la stratégie nationale en la matière et mieux adapter le suivi des patientes ?