Ces dernières années ont été marquées par des décisions fortes en matière d'égalité et pourtant, nous n'atteignons toujours pas une parité réelle. Dans la vie politique, malgré les lois qui l'imposent, seuls 20 % des maires sont des femmes, seuls 20 % de départements sont présidés par des femmes et seulement 28 % des régions.
La question de l'autocensure des femmes en politique est encore présente, nous le savons, même si, grâce à des exemples tels que la Première ministre Élisabeth Borne et la présidente de l'Assemblée nationale, la situation évolue positivement.
Les conditions matérielles telles que le manque de disponibilité, résultant d'un partage des tâches domestiques non effectif, constituent toutefois des freins à l'engagement. L'exemple récent de la maire de Poitiers, dont les indemnités d'élu ont été suspendues durant son congé maternité, témoigne de l'inadaptation des conditions d'exercice d'un mandat pour une femme. Au fond, c'est le statut de l'élu qui doit être repensé à l'aune de la féminisation de la vie politique. Alors, de quelle manière pensez-vous que nous devrions avancer pour favoriser l'engagement politique au féminin et la vie des élues ?