Les droits des femmes sont menacés par la recrudescence d'actes barbares sur notre sol, notamment de l'excision. Cette pratique est de plus en plus répandue en France et les chiffres publiés le 6 février dernier, date de la journée internationale contre les mutilations génitales féminines, font froid dans le dos. Elles concernent actuellement 200 millions de femmes dans le monde et plus de 125 000 en France ; 13 % des femmes ayant accouché à l'hôpital de Montreuil en 2018 avaient subi une excision. Il s'agit d'une pratique clairement d'origine subsaharienne et sa présence en France n'est donc nullement autochtone. L'immigration est ainsi le seul facteur explicatif des mutilations sexuelles féminines constatées en France.
Ces mutilations, qui constituent une forme extrême de discrimination à l'égard des femmes, sont internationalement considérées comme une violation des droits de l'enfant – lorsqu'elles sont pratiquées sur des mineures –, et des droits des jeunes filles et des femmes. Ces pratiques inhumaines et dégradantes violent également les droits à la santé, à la sécurité et l'intégrité physiques, le droit d'être à l'abri de la torture ainsi que le droit à la vie lorsqu'elles ont des conséquences fatales.
En France, l'excision est interdite, mais ce sont néanmoins des milliers de jeunes filles et de femmes qui se font exciser chaque année dans la clandestinité, avec les conséquences sur leur santé que cela implique. Elles étaient 60 000 au début des années 2000, 125 000 en 2010 et aujourd'hui, au vu des témoignages concordants des chirurgiens et des gynécologues, il ne fait aucun doute que la situation empire.
Qu'allez-vous mettre en place pour assurer la sécurité des femmes et des fillettes dans notre pays, où l'excision, tout comme les autres mutilations sexuelles, se pratique de manière exponentielle ?