Les priorités de nos services publics – le réarmement de la police et de la justice, le chantier du choc des savoirs au sein de l'éducation nationale –, qui nécessitent des moyens supplémentaires, ne sont pas remises en question par les décrets d'annulation. Un effort est fait sur la masse salariale en raison de la sous-exécution constatée l'année dernière, qui nous permet des économies sans remise en cause des schémas d'emplois. Mais si des économies devront être réalisées sur les effectifs, ce sera prioritairement, en effet, sur les fonctions support et administratives qu'il faudra les faire porter, et non sur celles qui permettent d'accompagner directement les Français.