Pour identifier de nouvelles mesures porteuses d'économies, j'ai déjà fait des propositions. Mais il faut aussi de nouvelles recettes. L'Institut des politiques publiques a démontré que le taux d'imposition global devient régressif – il passe de 46 % à 26 % – quand on atteint la tranche la plus haute, celle des milliardaires. Cette régressivité est synonyme d'injustice pour nombre de Français. J'ai entendu vos réponses, notamment à David Amiel, à propos de la fiscalité à l'échelle européenne, mais il nous faut aussi financer la transition écologique et la prise en charge du grand âge : nous avons vraiment besoin de ressources supplémentaires.
Monsieur le ministre, envisagez-vous une réforme de la taxation des milliardaires à l'échelle nationale, sans nécessairement augmenter les prélèvements obligatoires, mais en en revoyant la répartition ?