Le graphique montre que la divergence de trajectoire des dettes publiques allemande et française s'est produite au lendemain de la crise financière, période pendant laquelle l'Allemagne a rétabli son taux d'endettement quand la France l'a laissé filer : nous avons trouvé un écart de 37 points à notre arrivée au pouvoir en 2017.
Le taux d'endettement est reparti à la hausse au moment de la crise sanitaire, raison pour laquelle le défi se présente maintenant : souhaitons-nous, comme d'habitude depuis vingt ans, laisser filer les déficits et la dette et faire du niveau actuel de dépenses un plateau ou acceptons-nous de redescendre à un niveau de dépenses publiques plus raisonnable ? Je vous propose d'emprunter la seconde voie.
Nous venons d'effectuer une levée de dette de 8 milliards d'euros il y a quelques jours : nous avons reçu plus de 75 milliards d'euros de demande de dette française, donc il n'y a pas d'inquiétude à avoir sur le financement de notre dette.