J'ai constaté, dès mon arrivée, que le CSA exerçait un contrôle plus strict sur les chaînes privées que sur l'audiovisuel public. J'ai donc essayé d'y remédier, et il me semble que l'audiovisuel public a su jouer son rôle de pionnier des grandes causes nationales. À la veille du 8 mars, je pense naturellement aux droits des femmes, et avec l'aide notamment de Sylvie Pierre-Brossolette, ma première action a été de créer un comité pour l'égalité au sein des programmes et des équipes. Je dois souligner ici que France Télévisions, Radio France ou encore France 24 ont été extrêmement proactifs pour défendre cette cause comme pour de nombreuses autres.
J'ajoute que les moyens de contrôle de l'audiovisuel public sont aujourd'hui trop nombreux, du fait des rapports différents et successifs produits de façon illogique au fil des années. Nous gagnerions à nous limiter à un seul type de contrôle, qui soit clairement celui du CSA, sans qu'il n'entre en consonance avec la période où il lui revient encore de désigner les présidents des chaînes concernées.