J'entends votre réponse : c'est donc un hasard du calendrier. Je continue tout de même de me demander pourquoi vous avez réalisé ce reportage à charge juste avant les élections européennes. Je ne suis pas totalement rassuré par vos explications et j'aimerais donc vous poser une autre question, pour lever le doute.
Il y a quelques semaines, on vous a vue très émue au départ de l'ancienne ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, à qui vous avez témoigné beaucoup d'affection. Selon vous, quels liens la présidente-directrice générale du groupe audiovisuel public doit-elle entretenir avec le pouvoir en place ?
Vous avez également évoqué la question des temps d'antenne. Comment les faites-vous respecter ? J'ai ressorti les données du dernier trimestre et j'ai constaté, par exemple, que le Parti socialiste (PS) – dont la candidate, Anne Hidalgo, a recueilli moins de 2 % des suffrages à la dernière élection présidentielle – a bénéficié de 8 % de temps d'antenne sur France 3 quand le Rassemblement national (RN) n'en a eu que 7,67 %. Sur France 5, le RN a disposé de 8,48 % de temps de parole, contre 9,54 % pour le PS – il était aussi derrière Les Républicains. Comment analysez-vous ces chiffres ? Les critères fixés par l'Arcom vous conviennent-ils ? Avez-vous des recommandations à faire en la matière ?