Le pluralisme est une affaire extrêmement sérieuse. Nous prenons cette question très à cœur au sein de France Télévisions, en essayant de ménager l'équilibre, l'honnêteté et le bon déroulement des débats. Je comprends l'enjeu du pluralisme, mais je m'interroge sur la manière dont tout cela se mettra en place. Il me semble impossible de demander à un éditorialiste sa couleur politique du moment, ne serait-ce que parce qu'un individu peut voter pour un parti tout en ayant sur un sujet un avis qui diffère de celui de ce parti.
Bref, tout cela me paraît assez compliqué. Mais je fais confiance à l'Arcom pour trouver les voies et moyens de faire respecter cette exigence en conformité avec l'essence de la loi de 1986, une loi avant tout de liberté, comme l'a rappelé récemment le président de l'Arcom Roch-Olivier Maistre dans une interview – le terme figure d'ailleurs dans le titre du texte.