Mes collègues ont effectivement participé à des opérations extérieures à l'occasion d'événements d'ampleur, notamment à Haïti ou Saint-Martin. Le Sdis s'est engagé l'année dernière dans une démarche Insarag (International Search and Rescue Advisory Group) sous l'égide des Nations Unies, avec nos collègues de Martinique et de Guyane, pour se doter d'une accréditation lui permettant d'être reconnu à l'international et d'être capable de s'intégrer à des dispositifs, avec nos collègues étrangers. Aujourd'hui les secours à l'étranger sont en effet gérés par cet organisme onusien, qui a établi des procédures pour travailler de concert, alors même que nos techniques sont habituellement très différentes. Cette accréditation, essentielle, implique néanmoins des coûts financiers importants pour le Sdis. À ce titre, un dossier est en cours d'instruction à la direction générale à Paris, pour cofinancer une partie du matériel.
Quoi qu'il en soit, le Sdis devra assumer une part importante pour être utile à notre territoire, dans la mesure où nous serons capables d'accueillir convenablement les pays étrangers qui viendraient nous prêter main-forte. M. le préfet a indiqué à juste titre le délai de soixante-douze heures avant que des renforts de l'Hexagone puissent nous porter secours. Dans ce laps de temps, d'autres pays plus proches du continent américain seraient peut-être en mesure de nous projeter des renforts, ce qui implique que nous puissions convenablement les accueillir. Tel est le sens de ce projet.