Nous avons effectué un premier exercice « éruption volcanique » de la Montagne Pelée l'année dernière en Martinique. Nous travaillons de concert avec les autorités, la préfecture et la protection civile, pour essayer d'anticiper les conséquences d'une éruption. À ce titre, nous faisons face à un problème spécifique : le manque d'interlocuteurs scientifiques dédiés et stables au sein des préfectures ou des ou des services de protection civile. En effet, la problématique, notamment du risque volcanique, est extrêmement complexe. En outre, en raison des rotations de personnels, ces interlocuteurs changent très fréquemment. Dès lors, nous sommes obligés de refaire des formations régulièrement.