J'entends votre colère et votre profonde déception.
Je me permettrai de vous donner un conseil, en tant qu'élu qui a depuis quarante ans épuisé une trentaine de préfets. Il est un dicton selon lequel « les paroles s'envolent, les écrits restent ». Donnez à vos collègues ce conseil. On peut vous dire que la durée est de six mois, mais demandez toujours un courrier. Aujourd'hui, le fonctionnement de nos institutions est basé pour l'essentiel sur « l'ouverture du parapluie », et explique qu'elles ne fonctionnent pas toujours comme nous l'aurions souhaité.
J'ai cru comprendre que certaines personnes n'avaient pas réussi à reconstruire leur maison détruite et que des constructions sont toujours en cours. Avez-vous une idée de leur nombre ?
Par ailleurs, quelle justification donnez-vous aux pillages deux ou trois jours après l'événement ? Les forces de l'ordre - et notamment des militaires - ont été mobilisées de manière tardive et certains nous ont laissés entendre que ces pillages ont provoqué plus de dégâts que le cyclone lui-même.