Effectivement, les constructions dites « précaires » ont subi davantage de dégâts au premier abord. Il s'agit d'habitations occupant le domaine public sans autorisation et souvent installées sur le bord du littoral. Lorsque vous avez un phénomène de submersion, les dégâts sont beaucoup plus importants. Nous n'avions pas connu de phénomène de submersion d'une telle intensité auparavant.
Il faut savoir aussi que l'ensemble de l'île – la partie française comme la partie hollandaise – fait face à une entrée de population issue de l'immigration, en provenance d'Haïti, de Saint-Domingue, de la Jamaïque et autres. Ces populations ne sont pas toujours entrées sur le territoire de manière légale et elles occupent souvent des habitations plus dégradées.
Par ailleurs, 60 % de la population – la partie française comme la partie hollandaise – n'est pas assurée, ce qui a créé, au moment de la reconstruction, un important ralentissement par rapport à Saint-Barthélemy, où très peu d'habitations n'étaient pas assurées.