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Intervention de Bruno Magras

Réunion du jeudi 15 février 2024 à 14h00
Commission d'enquête sur la gestion des risques naturels majeurs dans les territoires d'outre-mer

Bruno Magras, ancien président de la collectivité de Saint-Barthélemy :

Personnellement, comme je l'ai déjà indiqué, je n'ai pas de reproches particuliers à faire à l'État. Il est intervenu rapidement, en mettant les moyens nécessaires. Nous n'étions pas demandeurs et, du reste, Saint-Martin avait davantage besoin d'attention que Saint-Barthélemy. Ce que je peux dire, c'est que j'ai été agréablement surpris par la rapidité avec laquelle la société EDF est intervenue après le passage d'Irma. Les réseaux électriques ont été remis en état très rapidement et nous avons poursuivi la politique que nous avions lancée avec le président Gilles Ménage en 1995, après le passage du cyclone Luis, d'enfouissement des réseaux. Nous l'avons fait avec le concours d'EDF, de la collectivité et de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui nous a aidés avec le fonds d'amortissement des charges d'électrification (Facé).

Parallèlement, les compagnies d'assurances ont joué leur rôle. Elles sont intervenues assez vite et ce sont 770 à 780 millions qui ont été injectés sur Saint-Barthélemy, ce qui a permis une reprise rapide des constructions et la rénovation de ce qui avait été plus ou moins endommagé. L'île a ainsi pu exercer son activité touristique pendant la saison 2017-2018 sans trop de dégâts.

L'État est intervenu par la suite, à travers quelques aides aux entreprises qui en avaient besoin. Par ailleurs, la décision qui a été prise immédiatement de désigner un coordonnateur en la personne de M. Philippe Gustin a été très bonne. Il a pu coordonner, avec les différents services de l'État, basés aussi bien à Saint-Martin ou Saint-Barthélemy qu'en Guadeloupe, ce qu'il fallait faire. Vous nous demandiez, dans le questionnaire, ce que nous pensions de l'idée d'avoir une préfecture de plein droit dans les îles du Nord : c'est une demande que j'ai formulée il y a déjà un certain temps et j'ai cru comprendre que le ministre de l'intérieur était sur le point d'en prendre la décision. C'est une bonne chose : nous sommes à 250 kilomètres de la Guadeloupe et ne pouvons plus être tributaires de décisions qui mettent du temps à intervenir.

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