Ma question porte sur les offensives que subit l'Afrique dans le champ informationnel et la manière dont les ENVR s'emparent de cet enjeu. Elles assurent une formation dans des domaines variés, tels que le maintien de la paix, la cybersécurité ou encore la lutte contre le terrorisme, comme c'est le cas à Abidjan. Or, nous savons bien que le continent africain est exposé à une guerre informationnelle menée par des pays tels que la Russie, la Chine ou encore la Turquie et véhiculée par la diffusion de propagandes anti-françaises ou des fake news, des récits visant à remettre en cause la coopération de sécurité entre notre pays et les partenaires africains.
Ces menaces s'intensifient. Elles peuvent donner lieu à des opérations de déstabilisation importantes, comme nous l'avons vu au Niger l'été dernier. Je souhaite donc savoir dans quelle mesure ces enjeux sont pris en compte dans l'offre de formations que nous proposons à nos partenaires.