Aux quatre coins du monde, le viol est utilisé comme arme de guerre – au Kosovo, à Boutcha, en République démocratique du Congo et lors du massacre du 7 octobre en Israël, au sujet duquel nous avons entendu de nombreux témoignages à l'Assemblée nationale.
Le viol de guerre est plus que le viol d'un individu. Il s'inscrit dans une stratégie déployée par un belligérant pour annihiler les liens sociaux d'une communauté et anéantir une société ou un pays. Il doit être pris en considération comme tel par le ministère des armées.
Comment est-il appréhendé dans la lutte contre certains belligérants ? Comment la France prévient-elle l'usage du viol comme arme de guerre sur les théâtres de guerre où elle est engagée ? Plus généralement, comment lutter contre le viol comme arme de guerre ?