L'action dans le champ des perceptions qu'impose la guerre informationnelle est un enjeu majeur. Certaines des difficultés que nous connaissons tiennent au retard avec lequel nous avons investi ce champ. Un effort important est consenti. Il n'est pas toujours visible, ce qui au demeurant sert notre intérêt. Il faut le maintenir.
En matière de communication, il faut avoir l'humilité de laisser s'exprimer ceux qui sont le plus à même de le faire devant les auditoires-cibles qu'ils connaissent et pratiquent tous les jours, localement, au cas par cas. C'est pourquoi je m'exprime préférentiellement aux côtés de mes homologues africains lors de mes déplacements ; ils ont la légitimité. Nous devons obliger les pays africains à prendre leurs responsabilités dans ce domaine. Ce message semble être bien reçu, ce qui est encourageant. La sensibilisation des gens à l'importance du champ informationnel porte ses fruits.