Le canal du Mozambique, où les flux du transport maritime n'ont jamais été interrompus, est bien identifié comme une zone à risques. Nous renforçons notre vigilance. Toutefois, il est plus large que l'accès à la mer Rouge, et les enjeux y sont plus économiques ou environnementaux que sécuritaires.
Notre partenariat militaire avec la Guinée est maintenu. Un schéma de transition est identifié et respecté. Par ailleurs, ce pays a pris ses responsabilités lors de la formation de l'Alliance des États du Sahel (AES). Approchée par le Mali, le Niger et le Burkina Faso, qui cherchaient à sécuriser un accès à la mer, la Guinée a conservé une posture ouverte et prudente. Notre partenariat militaire a été maintenu à un niveau raisonnable. Lorsqu'un dépôt de carburant a explosé à Conakry le mois dernier, les armées françaises ont apporté une aide à la population, ce qui me semble aussi justifié que nécessaire.