Indépendamment de la question du Haut-Karabagh, aucun traité de paix n'a été conclu entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et la frontière n'est pas encore totalement définie entre les deux pays. Nous souhaitons bien entendu que les deux parties se mettent d'accord.
Le président azerbaïdjanais a reconnu la pertinence de la déclaration d'Alma-Ata de 1991, qui délimite précisément les territoires et les frontières. Or l'Azerbaïdjan occupe de manière illégitime certains territoires arméniens. Nous appelons par conséquent les autorités azerbaïdjanaises à reconnaître l'intégralité du territoire de l'Arménie et à évacuer les zones de facto arméniennes. L'Azerbaïdjan doit cesser de menacer de couper en deux l'Arménie, notamment dans la région du Syunik, où il a exprimé à plusieurs reprises sa volonté d'établir une continuité territoriale entre le Nakhitchevan et le reste de son territoire.