La France occupe en effet la 16e place dans le classement établi par le Kiel Institute. Nous n'en reconnaissons pas la pertinence. Ainsi que l'a fait observer le ministre des armées à plusieurs reprises, ce classement ne prend pas en compte les chiffres réels de notre soutien à l'Ukraine.
Il serait légitime de critiquer la France pour n'avoir pas, en amont, suffisamment expliqué la nature et les modalités de notre soutien. La politique que nous avons choisi de suivre consistait à rester prudents en matière d'annonces publiques, afin d'assurer une aide réelle et concrète à l'Ukraine davantage que se contenter d'effets d'annonce.
Il est vrai que nous avons eu à produire un effort de communication sur les chiffres de notre soutien, parce que la publicité du classement de Kiel nous porte préjudice. Il est important de rétablir la réalité chiffrée de l'aide française, et nous nous y employons en communiquant davantage. Mais je concède volontiers que nous devons encore progresser dans ce domaine.