Nous devons densifier notre soutien à l'Ukraine. La somme de 3 milliards d'euros qui figure dans l'accord bilatéral représente un objectif. Il sera probablement difficile à atteindre mais nous espérons y parvenir malgré un contexte compliqué en termes de finances publiques. Toutefois, comme je l'ai souligné, ce coût doit être rapporté au coût d'une victoire russe. Soutenir l'Ukraine favorise nos intérêts de sécurité et nos intérêts économiques, puisque notre croissance économique dépend aussi de notre sécurité. Par ailleurs, il convient d'examiner de nouvelles options, qui n'ont pas vocation à se substituer – ni à contredire – les formes de soutien déjà évoquées.
La mobilisation allemande est très importante et très utile. Mais le soutien de la France est aussi très significatif, qualitativement et quantitativement.