L'article 9 permet aux États de l'Union européenne d'utiliser des données échangées au titre de l'assistance internationale au recouvrement pour des finalités autres que l'application de mesures de recouvrement ou de mesures conservatoires. Il ouvrirait donc la porte à des atteintes disproportionnées aux libertés de nos compatriotes et des citoyens d'autres pays de l'Union européenne, car vous comprenez bien que des informations échangées dans le cadre de procédures fiscales ne sauraient être utilisées par d'autres pays, dans le cadre de procédures tout autres. Le Conseil d'État considère qu'une atteinte grave aux libertés serait sinon commise et nous ne pourrions pas la tolérer.