J'avais initialement envisagé de le défendre devant la commission des finances, avant de le retirer ; il porte sur le contrôle interne des obligations d'identification des titulaires de comptes bancaires en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis-et-Futuna. Les services de l'ACPR et de l'AMF ont appelé mon attention sur la fragilité du dispositif que prévoit, en l'état, le projet de loi, dont la rédaction laisse entendre que les dispositions prévues par l'article 7 relèvent de la matière fiscale. Or, pour ces institutions, de telles dispositions – relatives au contrôle interne en matière d'échange automatique d'informations à des fins fiscales – relèvent de la matière financière, donc de l'État.
Sensible à ces arguments, j'ai déposé cet amendement. Je sais toutefois que le Gouvernement défendra une position différente et l'intérêt de ce débat réside justement dans la recherche d'un point de vue éclairé sur ce sujet.