Si je comprends bien, madame la rapporteure me laisse le mauvais rôle !
Comme Anne-Cécile Violland l'a rappelé, parce qu'un important travail a été mené en commission, d'un commun accord nous sommes rapidement passés sur l'ensemble des conséquences de l'ultrafast fashion. Ainsi, parce que nous sommes allés à l'essentiel, nous n'avons pas évoqué son impact sur la biodiversité en raison de la pollution des océans par les microplastiques – un tiers de cette pollution provient de l'industrie textile. Nous n'en avons pas parlé, alors que nous voyons bien que la faune et la flore en souffrent autant que des émissions de gaz à effet de serre, dont les impacts ont été documentés.
Je ne nie ni l'impact social de cette industrie, ni sa responsabilité dans les situations d'esclavage moderne qui concourent à aboutir à ce modèle. Mais l'ultrafast fashion n'est pas la bonne cible pour imposer une règle globale de lutte contre le dumping social, qui n'est pas l'apanage de cette industrie.