De ces débats constructifs, caractérisés par une réelle écoute, ressort la volonté de professionnaliser l'enseignement de la danse. Nous y sommes favorables, car chacun a droit à un statut, à une revalorisation, à la possibilité d'enseigner dans un conservatoire, et, pourquoi pas, d'intégrer la fonction publique.
Nous avions conçu des inquiétudes au sujet de nos danses ancestrales, imprégnées de notre culture et de souffrances séculaires, comme le gwoka du souvenir de l'esclavage. Vous nous avez assuré que si les acteurs de terrain, les animateurs techniciens de l'éducation populaire et les pratiquants de ces disciplines le veulent, il leur sera possible, en lien avec l'État, d'engager un processus en vue de l'admission à un diplôme d'État – auquel nous sommes également favorables dès lors qu'ils seront obligatoirement consultés.
Nous nous inquiétions aussi de la rémunération de ceux qui n'entreront pas dans le cadre de ce diplôme, bien qu'ils exercent leur art depuis des années. Vous nous avez garanti que, même non diplômés, ils pourraient toujours être rétribués. Toutes ces conditions étant remplies, le groupe LIOT votera en faveur du texte.