Au nom du groupe Renaissance, je salue cet amendement particulièrement bienvenu en cette veille du 8 mars, Journée internationale du droit des femmes. Nous le savons, même si les droits des femmes avancent, l'égalité entre les femmes et les hommes doit encore progresser : chaque loi doit être une occasion de prévenir les violences sexuelles et sexistes et de renforcer les contrôles en la matière. Le texte examiné aujourd'hui nous offre la possibilité d'étendre à la danse les dispositions déjà appliquées dans le sport.
J'en profite pour rappeler que la ministre déléguée chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, Aurore Bergé, a lancé une mission sur les violences sexistes et sexuelles sous relation d'autorité. Ceux qui ont eu l'occasion de pratiquer la danse le savent : dans cette discipline artistique comme dans le sport, il y a encore trop de non-dits ; il faut libérer la parole. Une plateforme de recueil des témoignages sera ouverte sur le site du ministère dans le cadre de cette mission – cet amendement était l'occasion d'en parler.