J'entends vos observations : de nombreux jeunes gens empruntent de l'argent et se privent pour payer une formation privée, pensant qu'elle sera de meilleure qualité. Ce phénomène existe, il faut le reconnaître : certains travaillent, mettent de l'argent de côté et font des petits boulots pour réaliser leur rêve de devenir enseignant de danse.
Si j'avais initialement un avis défavorable sur ces amendements, je suis donc finalement tentée de m'en remettre à la sagesse de l'Assemblée. Je pense que nous allons en effet être confrontés à des jeunes gens qui auront investi dans le privé – ce n'est d'ailleurs pas un gros mot : les structures privées proposent aussi des systèmes et des formations qui fournissent une aide aux personnes qui s'adressent à elles. Comme les rapporteures, je m'interroge sur l'opportunité de faire figurer dans la loi des dispositions – en l'occurrence, les critères d'appréciation des formations donnant droit à la dispense – qui relèvent plutôt du futur décret. Je ne balayerai toutefois pas d'un revers de main ceux qui ont bénéficié d'une formation privée, parce qu'il ne s'agit pas forcément des personnes les plus favorisées. Je ne veux pas les écarter totalement. Avis de sagesse, donc.