Il met également en question la philosophie qui vient d'être exposée quant au nombre d'années d'exercice nécessaires pour valider un diplôme. Nous proposons de fixer cette durée à deux ans plutôt qu'à trois ou à quatre ans.
Autrefois, l'obtention d'une licence demandait trois ans. Or la licence, historiquement, dans l'université française, correspond à la capacité d'enseigner. Toutefois, pour accéder à la licence, il fallait se prévaloir d'un diplôme d'études universitaires générales (Deug), qui demandait deux ans.
Nous pensons donc qu'il convient de retenir deux ans d'expérience avant de valoriser l'expérience acquise en dehors de l'académie. Les professeurs obtiendraient alors l'équivalence avec la licence, qui signifie précisément, en bon français, le droit d'enseigner.
Nous proposons de retenir deux ans d'expérience, non pas en réaction au rejet de l'amendement n° 8 ni aux justifications que vous avez données, mais en vertu d'une logique d'intégration à l'académie d'une pratique qui échappe à ses codes, selon un principe universaliste, voire universel.