. – Bien sûr. Il faut considérer les compagnies d'assurance dans le domaine civil, mais les mêmes questions se posent dans celui de la sécurité. Certains pourraient souligner que tel ou tel profil de personne est à « risque de délinquance », ce qui pourrait conduire au fichage de la population, avec des risques de dérive en termes de liberté individuelle susceptibles d'avoir des effets très graves, d'où l'intérêt de clarifier qui conserve nos données. Cela rejoint ce que je vous disais sur les tests génétiques. Quand les personnes envoient leurs données à l'étranger, elles ne se rendent pas compte de ce que cela peut générer, contre elles et contre leurs familles dans un contexte malveillant. La situation géopolitique actuelle nous montre bien que cela peut vite déraper. Il faut donc faire preuve d'une très grande prudence sur ces sujets, y compris au niveau européen. Les données dépassent en effet nos frontières. Il faut d'abord mener une réflexion au niveau français, puis l'exporter pour que ce soit aussi appliqué ailleurs.