. – Les perspectives thérapeutiques sont formidables. On ne sait pas jusqu'où on ira. Je prendrai l'exemple de la cancérologie, où l'on fonde de plus en plus la protection des vies sur la prévention, avec les problèmes connus de manque de spécialistes – mais ce n'est pas à l'ordre du jour. L'établissement de ces pré-diagnostics et de profils génétiques risque de poser problème et de nous amener, en tant que législateurs, à intervenir, comme on l'a fait avec le droit à l'oubli. On a vu que les Gafam arrivaient à établir des profils thérapeutiques à partir du croisement de plusieurs données. Je pense qu'il faudra qu'on se penche à nouveau sur ce problème d'éthique, par rapport aux compagnies d'assurance, qui auront accès d'une façon ou d'une autre à ces profils. À mon sens, cela posera un réel problème.