Intervention de Michel Tsimaratos

Réunion du jeudi 18 janvier 2024 à 9h30
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Michel Tsimaratos, directeur général adjoint de l'Agence de la biomédecine chargé de la politique médicale et scientifique :

. – Une réponse de ce type existe déjà dans beaucoup de pays, sous une forme commerciale, qui revient à prendre un peu du sang de cordon du bébé et à le garder pour pouvoir le récupérer, s'il souffre un jour d'une leucémie. Les principales difficultés sont la qualité et les conditions de conservation. On a assisté aux premières faillites de ces banques, qui ont éteint les congélateurs et ont tout perdu. À ce jour, ce n'est pas la meilleure façon de répondre au besoin de santé publique. Le risque d'avoir besoin de ses propres cellules, à un moment donné dans sa vie, est infime par rapport à ce que cela va nécessiter en termes organisationnels, de coût, de santé publique, etc. Il n'est pas dit que ce ne sera pas fait à l'avenir, mais il n'est pas dit non plus qu'on ne sera pas en mesure d'avoir une banque de cellules souches permettant à chacun de bénéficier d'un accès à ces thérapeutiques. Aujourd'hui, le banking personnel revient quelque peu à jouer sur la corde sensible des jeunes parents qui ont les moyens de financer cette pratique, sans que cela réponde vraiment à un besoin de santé publique.

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