Les rapports de l'Arcom constituent des photographies d'une situation à un instant donné. Ils ont à la fois pour vocation de mettre ces données à disposition et d'éveiller les consciences sur des représentations qui peuvent être problématiques. Le deuxième rapport atteste bien d'une prise de conscience et de sa traduction dans les messages publicitaires. De son côté, à travers des préconisations, l'ARPP veille également à agir en ce sens. Cet effort conjugué porte ses fruits.
Par ailleurs, nous menons également une action plus ponctuelle, en fonction de manquements constatés. L'interprofession s'est organisée pour éviter le plus possible des problèmes au moment de la diffusion et l'Arcom reste pleinement compétente pour signaler et sanctionner les manquements constatés. En matière de publicité, des lettres – que l'on peut qualifier de circulaires – ont été adressées aux diffuseurs pour leur signaler des publicités sur leurs antennes qui pouvaient poser problème. En matière de représentation des femmes, je n'ai pas souvenir ces dernières années d'intervention de l'Arcom identifiant une publicité et incitant les éditeurs à veiller à une amélioration de cette représentation.