Les outils de mesure Kantar indiquent que 47 % des investissements du média radio au niveau national sont réalisés par le secteur de la distribution. De plus, pour la distribution généraliste, 92 % des campagnes sont de nature promotionnelle. Par conséquent, si ces annonceurs ont la possibilité d'aller en télévision, nous craignons que la radio ne reflue. Le risque est particulièrement accru localement, où ces distributeurs représentent une très grande part des investissements.
Une ouverture à la télévision pourrait entraîner un raz-de-marée, d'autant plus dans le cadre de la télévision segmentée qui permettrait de donner des adresses au niveau local. La radio dispose de cette capacité d'adressage en contrepartie de l'obligation de diffuser trois heures de programme d'intérêt local tous les jours sur l'ensemble de ses chaînes et stations. Je souhaite donc vous alerter sur ce point.