Il s'agit de demander un rapport sur l'impact sur la danse jazz de l'obligation d'un diplôme d'État pour pouvoir l'enseigner. Une forte opposition à cette obligation s'est exprimée au sein de communautés de danseurs issus des milieux populaires. La danse jazz et celles qui sont visées par le texte ont en commun d'être issues de ces milieux ainsi que d'être nées et pratiquées dans des cadres informels.
Les similitudes entre le jazz et le hip hop, sur lequel insiste l'exposé des motifs, sont nombreuses, qu'il s'agisse de leur origine sociale ou de leur évolution. Ces danses sont nées d'un désir d'expression de communautés minoritaires et stigmatisées.
Les professionnels du jazz affirment que l'obligation de diplôme a figé les enseignements et a imposé des codes académiques étrangers à cette danse. Vidé de son essence, le jazz a vu son essor enrayé et ses adeptes se sont tournés vers d'autres disciplines. Un risque similaire plane sur l'ensemble des danses issues des milieux populaires.