Nous sommes profondément opposés à certaines dispositions récemment introduites dans le code pénal. Elles participent à une dérive sécuritaire : depuis les manifestations des gilets jaunes jusqu'à la mobilisation contre la retraite à 64 ans, en passant par certaines protestations écologistes contre des projets écocidaires, des centaines de personnes se sont retrouvées en garde à vue ; certaines ont même été condamnées, en comparution immédiate, parce qu'elles auraient participé à un groupement en vue de préparer des violences, sans qu'il soit possible d'affirmer formellement qu'elles sont violentes. C'est une atteinte à la liberté d'expression.
Défendre son droit de mobilisation et exercer sa liberté d'expression ne doit pas empêcher d'enseigner à des jeunes la danse ou une pratique sportive. Je soutiens donc ces amendements.