Je ne vois pas bien où vous voulez me conduire. Le travail du groupe TF1 a toujours été d'offrir des programmes de divertissement et d'information de grande qualité au grand public et d'établir avec lui est un contrat de confiance – un contrat de lecture, disent les médias.
Le fait que ces programmes soient gratuits implique de trouver des sources de financement ailleurs. La publicité n'est pas sale : c'est ce qui nous permet de financer l'information, les divertissements, les œuvres que nous distribuons quotidiennement à nos concitoyens. Il faut bien payer les 600 journalistes, les milliers de personnes qui travaillent sur les films !
Apporter gratuitement aux foyers de notre pays des programmes d'une telle qualité – probablement unique en Europe –, permettre aux gens de se divertir, de vivre des émotions communes, de bâtir des références culturelles communes, d'obtenir une information qui contribue à la vie démocratique de notre pays, c'est un métier éminemment honorable, et c'est financé par les annonceurs. Ces derniers n'ont pas envie d'investir dans des sous-programmes : ils sont fiers de placer leurs publicités dans un contexte rédactionnel de qualité, car cela favorise le rayonnement de leurs marques. Le système d'ensemble est donc positif, constructif et bénéfique à la communauté nationale. Je ne comprends pas le sens qu'il y aurait à opposer recettes publicitaires et qualité des programmes.