Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit. J'ai expliqué que nous avions déposé un dossier de candidature, puis que nous avions été auditionnés – je vous ai donné les dates. Il s'agit d'un appel à candidatures, sans lien avec les conventions et obligations existantes : chacun présente son dossier et l'Arcom choisit, selon les critères définis par la loi que vous connaissez mieux que moi, le candidat qui lui semble le plus approprié.
À l'issue de cette première phase, notre dossier a été sélectionné. S'est alors ouverte une phase administrative, avec des discussions visant à traduire au mieux notre projet dans une convention. Il y avait alors, effectivement, matière à interprétation et discussion. Mais ce n'est pas une négociation : nous étions déjà sélectionnés.
Le projet que nous avons proposé à l'Arcom reposait pour l'essentiel sur les savoir-faire de la maison et sur la ligne éditoriale de TF1 telle qu'elle existe aujourd'hui. L'Arcom a souhaité, lors de la discussion de la convention qui a suivi la sélection, renforcer certaines obligations auxquelles nous étions soumis. Nous n'étions pas du tout d'accord mais l'autorité nous a amenés à accepter. Il ne s'agissait absolument pas d'une négociation de gré à gré, entre personnes de bonne compagnie : ce n'est pas comme ça que cela se passe.