Je soulignerai d'abord que le CSA a décidé d'émettre une remarque et non de prononcer une sanction, ni même une mise en garde.
Notre réaction est simple : si nous estimons qu'un propos inexact, imprécis ou résultant d'une mauvaise appréciation doit être corrigé, nous effectuons la correction à l'antenne – et nous n'attendons généralement pas que l'autorité nous le fasse remarquer.
En l'occurrence, nous avons reconnu l'erreur de chiffre et l'incomplétude des sources et avons apporté une correction à l'antenne, le lendemain ou le surlendemain. C'est important, car cela fait partie du lien de confiance que nous entretenons avec le public. S'il appartient à l'autorité de régulation de signaler les erreurs qui peuvent être commises sur nos chaînes, nous devons aussi réagir, indépendamment d'elle. Nous devons préciser l'information, et cela dans le cadre où elle a été donnée – la même émission, avec le même journaliste, aussi rapidement que possible.
Nous traquons en permanence l'erreur ou l'imprécision. C'est ce que nous redoutons le plus – mais il y en a, car les journalistes restent, fort heureusement, des êtres humains. Notre devoir est donc de reconnaître une erreur lorsqu'il y en a une et de la corriger à l'antenne. Nous le faisons systématiquement.