Je laisse à votre appréciation la qualification de cette chronique de Ruth Elkrief, qui est un exemple intéressant. Vers la mi-décembre, au moment du vote du projet de loi « immigration ». Ruth Elkrief a livré son opinion dans le cadre d'une séquence particulière du « 24 h Pujadas », dite « Les Partis pris », dont le début est signalé par un générique qui lui est propre. Il s'agit pour plusieurs chroniqueurs de prendre position sur des sujets politiques, économiques et internationaux, puis de débattre. Y participent Ruth Elkrief, François Lenglet, Abnousse Shalmani, Arlette Chabot et Pascal Perri, suivant les jours.
Par nature, l'exercice du parti pris consiste à défendre un point de vue afin de susciter immédiatement un débat contradictoire. C'est justement par cette contradiction immédiate que nous équilibrons les choses. Cet exercice est nommé, annoncé, et parfaitement circonscrit : chaque jour entre dix-neuf heures trente et dix-neuf heures cinquante. Chacun est libre, à l'issue de la discussion, de forger sa propre opinion.