La levée de cette interdiction représenterait un bol d'air très important pour l'audiovisuel français. Elle nous permettrait d'aborder la prochaine décennie de façon beaucoup plus sereine et d'assumer nos missions de divertissement et d'information de très grande qualité. Du reste, au cours de ces dix prochaines années, nos groupes vont devoir se développer résolument dans le secteur du numérique, ce qui sera très onéreux. Nous essayons donc de convaincre les pouvoirs publics, au sens large, de la nécessité de revoir certaines asymétries. Nous leur expliquons les enjeux du mieux que nous pouvons et tentons de créer un consensus sur ce sujet. Nous nous répétons beaucoup en espérant que l'évidence finira par s'imposer. Ces asymétries limitent notre capacité à concurrencer les grands acteurs du numérique sur le marché publicitaire, et donc à financer nos programmes. Nous avons confiance en l'exécutif de notre pays et espérons vraiment que la raison finira par l'emporter.